La Brasserie de l’Hôtel des Postes fait son petit effet Waouh !
Brodée autour de la correspondance épistolaire en hommage à l’histoire de l’Hôtel des Postes, l’élégante brasserie Chère Amie ouvre ce 31 mars à l’heure du déjeuner. Imaginée par le groupe Diabolo Poivre, elle a tout pour devenir le nouveau haut-lieu de la vie strasbourgeoise.
Après avoir frappé un grand coup avec le Drunky Stork Social Club, le groupe strasbourgeois Diabolo Poivre impressionne une nouvelle fois avec la réalisation de la brasserie de l’Hôtel des Postes. Dans le quartier classé de la Neustadt, Chère amie séduit par son élégance, savante alliance de modernité et de clins d’œil à son passé postal.
De l’ancien centre de tri, le designer Pascal-Claude Drach a pu préserver les piliers, arches en grès et voûtes de la majestueuse entrée. Clins d’œil aussi à son passé, les boiseries illustrées de personnages s’adonnant au plaisir de lire. Les tons doux, touches de vert sombre et ocre, les luminaires du designer allemand Ingo Maurer, ajoutent à la poésie du lieu.
Au centre de la salle principale de 300 m2, un bar magistral de 12 mètres de long accueille un espace pâtisseries maison des plus alléchantes, et un autre dédié aux fruits de mer et caviar. « Pour ceux qui ne connaissent pas ou n’osent pas, nous proposons un œuf mayonnaise twisté d’une touche de caviar à 19,50€ », précise Gilles Egloff, associé de Diabolo Poivre avec Jérôme Fricker et Christophe Lemennais. La cuisine ouverte « met en valeur le travail de ces gens trop longtemps restés cachés », ajoute-t-il.
Service en continu de midi à minuit
Savamment modulé, l’espace joue entre les banquettes typiques des brasseries, les alcôves et les tables arrondies. Le tout dans une acoustique soignée. Entre la salle principale et la salle attenante à la terrasse donnant sur la cour intérieure de l’Hôtel des Postes, Chère Amie compte quelque 210 couverts. Au menu, des produits frais et de saison, la part belle faite aux poissons et aux fruits de mer. Aux plats brasserie surtout, gourmands et savamment travaillés par le chef Alexandre Haudenschild et son équipe, entre œufs mimosa, steak au poivre, os à moelle et l’incontournable choucroute, clin d’œil à son ancrage régional. Mention spéciale enfin pour les pâtisseries du chef Rémi Sorbier que l’on peut déguster tout au long de la journée. L’atout non négligeable de ce nouveau hot spot strasbourgeois est d’ailleurs son amplitude horaire, avec une ouverture sept jours sur sept de midi à 1h30, avec la possibilité de commander à dîner jusqu’à minuit. Idéal pour les sorties de spectacles du TNS ou de l’Opéra.
Après onze mois de travaux, avec un budget de 4M€ hors acquisitions des murs, Diabolo Poivre signe ici l’une de ses plus belles réalisations. Voire la plus aboutie. « Ce sont les lieux qui nous donnent envie de continuer, confie Gilles Egloff. Quand on nous a proposé cet endroit, on s’est dit, waouh !, ce serait sympa. Tous ces beaux bâtiments méritent des lieux de vie où l’on aime se retrouver pour prendre un verre et bien manger. » Pari réussi.
5 avenue de la Marseillaise, Strasbourg.
Tél. 03 67 68 70 70 chere-amie.fr
Ouvert Sept jours sur sept de midi à 1h30, service jusqu’à minuit.
Menu déjeuner complet : 28€