Nathalie Albres, la fée des extensions

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Franchisée indépendante du groupe Kraemer depuis 2004, Nathalie Albres vient d’ouvrir un tout nouveau salon de coiffure cocooning aux Contades. Sa spécialité ? Les extensions et perruques médicales. Parce que s’il y a bien un truc qui l’anime tous les matins, c’est de faire du bien à celles et ceux qui passent la porte de son salon.

Après des années Grand’Rue puis place Broglie, Nathalie Albres a décidé de quitter le centre ville. « Mes clients ne pouvaient plus se garer sauf à payer une fortune. Avec le stationnement payant entre midi et deux, j’ai perdu la clientèle de passage de midi, notamment les hommes qui venaient sur un coup de tête, confie-t-elle. Je suis écolo, ici nous fonctionnons à l’énergie verte, mes produits d’entretien sont bios, je fais des colorations végétales, je roule en électrique. Mais là, l’accès au centre ville est trop compliqué. »

Aux Contades, le stationnement est – jusqu’à présent – à un euro les trois heures. L’arrêt de tram est en face de son salon. C’est aussi un quartier résidentiel où les gens se baladent. Nathalie et son équipe de cinq salariés ont trouvé leur nouveau cocon, après 15 années passées place Broglie.

25% de la population a des problèmes de cheveux

Ici, place à un salon aux allures de bonbon, entre rose poudré, taupe, design arrondi tout en douceur. Chaque espace a sa fonction pour offrir aux clients une parenthèse détente. Un coin coupe-brushing, un autre technique et soin, et un boudoir isolé pour les extensions et perruques médicales. « Ce qui me plaît dans ce métier que j’exerce depuis mes 17 ans, c’est le bien-être que l’on procure aux gens, sourit Nathalie. En général, ils arrivent ronchons et repartent avec le sourire… Et on coûte moins cher qu’un psy ! » Une vision du métier qui explique sa spécialisation en extensions, depuis 13 ans, et perruques médicales, depuis quatre ans. « Il faut savoir que 25% des gens perdent leurs cheveux ou ont les cheveux très fins. Cela peut provoquer un profond malaise, regrette-t-elle. J’ai par exemple une cliente belle comme un cœur qui était très dégarnie. Depuis deux ans, je lui fais du microline, elle a gagné en assurance et ose sortir à nouveau. Pour moi, c’est la plus belle des récompenses. »

Toutes ses extensions sont constituées de vrais cheveux et non de poils de yak indomptables. Certes plus chères (prix sur devis, ndlr) que ce que l’on trouve sur Internet, mais plus durables aussi. Elle a aussi décidé de se former et de passer un agrément pour les perruques médicales il y a quatre ans lorsque deux de ses clientes sont tombées malades. « Elles sont arrivées avec leurs perruques tellement mal faites, j’ai dû les tondre, retravailler leurs perruques pour qu’elles fassent le plus naturel possible, je leur ai fait un soin… Quand on rentre dans la spirale de la maladie, on a besoin de bienveillance. »

© DR

450 000€ d’investissement

Bienveillante et battante semblent assez bien coller à la personnalité de Nathalie qui, a 52 ans, après des confinements successifs qui ont clairement impacté son activité, a quand même décidé d’investir plus de 450 000€ dans ce nouveau salon. « J’ai toujours essayé de voir le côté positif des choses. C’est important de se renouveler, de donner envie. » Résolument indépendante, Nathalie a trouvé son équilibre dans le groupe Kraemer. « Avec Yannick, nous sommes libres, nos salons nous ressemblent. Pour me lancer à Strasbourg, après des années passées à Monaco, avoir son nom était aussi important. »

Chez Nathalie Albres-salon Kraemer, on aime aussi l’importance accordée à la ponctualité – quelle cliente n’est jamais devenue zinzin avec un coiffeur régulièrement en retard ?! Et aussi Crunch, la mascotte du salon !

© DR

Salon Kraemer by Nathalie Albres

19, avenue de la Paix, Strasbourg.

Tél. 03 88 32 94 32

Prendre rendez-vous : planity

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