Nathalie Roos « Le parallèle entre le tennis et le business est évident. »

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Grande amatrice de tennis, licenciée au Tennis club de Strasbourg, Nathalie Roos se rend chaque année sur le tournoi des Internationaux de Strasbourg. Elle y apprécie autant le haut niveau de jeu, qu’elle compare volontiers aux qualités nécessaires dans le business, que l’ambiance du village.

Nathalie Roos aime gagner. Chaque week-end, elle joue au TCS, « parce que c’est fun, qu’on se défoule en un temps record et parce qu’il y a du jeu dans le tennis, de la compétition et le plaisir de retrouver un ami. Mon partenaire est content même s’il perd, moi j’aime gagner ! »
Le parallèle entre le tennis et sa brillante carrière – Nathalie Roos a quitté la direction générale du groupe l’Oréal en 2021 et s’apprête à diriger une nouvelle entreprise à l’international – est tout vu. « Je me souviens d’une discussion avec mon président qui était marin. Il m’expliquait que la base du business, c’est de prendre les courants ascendants : s’il n’y a pas de vent, on n’avance pas. Je pense tout l’inverse : pour réussir dans la vie, il faut être déterminé. Au tennis comme dans la vie, ce qui compte, c’est soi-même, on a le destin entre nos mains. »
Alors voir des joueuses de haut niveau évoluer sur les courts des Internationaux de Strasbourg la fait forcément vibrer. « C’est un jeu de grande qualité et l’idée d’un tournoi féminin est géniale. Le jeu des femmes est beau à voir, il y a une intelligence, une élégance dans leur tennis. C’est aussi le premier sport à avoir revendiqué l’égalité de rémunération : encore une fois, nous pouvons faire un parallèle avec le monde de l’entreprise. »

Une intelligence, une élégance dasns leur jeu

Retourner aux IS l’an dernier lui a procuré un immense plaisir : « Il faisait beau, on était heureux de se retrouver ensemble entre amis dans une ambiance festive presque post COVID, avec un village particulièrement bien agencé, se souvient- elle. Les organisateurs ont aussi fait un bel effort pour intégrer le tournoi à la vie du tennis amateur en proposant des places plus accessibles aux licenciés des clubs de la région. Le tennis n’est plus un sport élitiste, c’est bien que cela se sache ! »

 © Nicolas Roses

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