PUMA x L’industrie Magnifique, toutes griffes dehors !
Pour cette seconde édition de L’industrie Magnifique, Richard Teyssier, directeur général de PUMA France, souhaitait annoncer l’arrivée à Strasbourg de la marque au félin. Pour ce faire il s’est associé à l’artiste de renommée internationale Richard Orlinksi. Une collaboration pleine de vie à découvrir place Broglie et bientôt devant les nouveaux locaux de l’entreprise, au Wacken.
Quel est le sens du partenariat entre PUMA et l’événement L’Industrie Magnifique ?
R.T. : Il y a en réalité plusieurs motivations à cette participation. Tout d’abord, une motivation personnelle parce que j’avais vécu la première édition de L’Industrie Magnifique en tant que Strasbourgeois, en 2018, et que j’avais trouvé le concept de cet événement extrêmement intéressant ; lier des entreprises et artistes et proposer une galerie à ciel ouvert… C’est une belle manière de promouvoir la culture ! Cet événement a d’autant plus de sens aujourd’hui, vu le contexte dans lequel nous sommes. On espère être enfin au bout de cette crise sanitaire, désormais on peut sortir en famille, entre amis, c’est agréable… L’autre motivation c’était bien évidemment la concomitance avec l’ouverture de notre nouveau siège à Strasbourg. Au vu des dates c’était une bonne manière de signaler aux Strasbourgeois que PUMA est enfin à Strasbourg.
Richard Orlinski, votre univers est empreint de pop-culture. Quelles sont vos influences, où puisez-vous votre inspiration ?
R.O. : Je puise mon inspiration dans la vie de tous les jours, je peux être inspiré par de nombreuses choses, il n’y a aucune limite, je ne me prive de rien. C’est ce qui me plait dans l’activité créatrice : cette grande liberté. L’animal a toujours été présent auprès de l’Homme, il est à ses côtés depuis la nuit des temps, même dans les civilisations anciennes il y a toujours eu des représentations animales. L’Homme est peut-être supérieur à l’animal mais il a besoin de se rassurer notamment à travers le jeu de la représentation animale. Cela permet de passer des messages, d’exacerber également une certaine forme de violence comme chez les animaux sauvages. Eux, tuent à bon escient pour se nourrir, l’Homme, “animal intelligent “ tue sans discernement. Il y a selon mois une leçon à tirer ici de ces espèces dites “moins intelligentes “.
Comment est venue l’idée d’une collaboration entre les deux Richard ?
R.T. : La porte d’entrée c’est L’Industrie magnifique ; à cette occasion nous nous sommes posé la question d’une collaboration avec un artiste. Le nom de Richard Orlinski a résonné immédiatement et nous avons organisé un rendez-vous à Paris en décembre 2019. C’est une vraie rencontre humaine, nous nous sommes rendu compte que nous avions lui et moi beaucoup de passions en commun. Richard Orlinski se retrouvait également dans la philosophie de L’Industrie Magnifique. L’autre évidence c’était bien sûr ses créations : des animaux gigantesques, exactement ce dont j’avais besoin…
Acteur iconique de la street culture, PUMA a toujours été associé à l’art. Comment cette collaboration vient-elle s’inscrire dans la longue histoire de la marque ?
R.T. : Nous avons des partenariats réguliers avec de nombreux artistes dans le monde, dans la mode, la musique… sans compter le lien fort avec le sport. Cela nous amène naturellement à collaborer avec des gens comme Richard Orlinski. Ce qui a motivé cette collaboration c’est avant tout l’envie de montrer une œuvre aux Strasbourgeois, d’abord dans le cadre de L’Industrie Magnifique, puis en face du siège PUMA.
L’œuvre The Cat est une création qui sort l’art des murs. Qu’est-ce que symbolise cette sculpture ?
R.T. : Avant tout, il faut savoir que le nom de l’œuvre provient de notre jargon technique. En interne, chez PUMA, nous parlons anglais et désignons notre emblème par “The Cat “.
R.O. : C’est un challenge technique : réaliser une œuvre qui flotte dans l’air, c’était la première fois que j’avais affaire à cette contrainte. Je voulais être assez près du logo, même si Richard Teyssier m’a laissé carte blanche… Pour moi cette sculpture représente à la fois la vie, la liberté mais aussi une forme de violence, une violence esthétisée, avec un côté très pur. Cette œuvre va être exposée dehors gratuitement. C’est un vrai partage, les gens vont pouvoir se prendre en photo devant, cela va créer des histoires, raconter quelque chose et traverser le temps.