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Marc Haeberlin, deux étoiles aux IS

Doublement étoilé, Marc Haeberlin signera le déjeuner du samedi 25 mai des Internationaux de Strasbourg avec la complicité du traiteur Effervescence. Un repas hors norme pour le chef qui a repris du poil de la bête, bien déterminé à retrouver sa troisième étoile.

Combattif, tout en restant fidèle à l’esprit de son Auberge. Après avoir accusé le coup de la perte de sa 3ème étoile après 51 années de vie commune, Marc Haeberlin a retrouvé toute sa superbe. « Nous mettons les bouchées doubles pour la reprendre, nous sommes extrêmement vigilants, sans changer notre identité et notre style de cuisine. D’ailleurs, je ne saurai pas faire autrement », confie-t-il.

« La bonne cuisine, ce sont les bons produits »

Habitué des Internationaux de Strasbourg, Marc Haeberlin a une nouvelle fois accepté de concocter un déjeuner, « par amitié pour Denis Naegelen qui sait faire grandir ce tournoi d’année en année. » Au menu, un pâté en croûte aux quatre viandes et foie d’oie accompagné de céleri rémoulade, « tel que mon père l’adorait », sourit-il. Suivi de ravioles de sandre à la sauce matelote et d’un Saint-Honoré à la rhubarbe et aux fraises. « À la demande de Denis, nous travaillons des produits locaux et de saison, ce qui est très bien. J’ai déjà travaillé pour plusieurs banquets mais jamais avec une telle exigence locavore. Cela n’est pas une contrainte, un cuisinier s’adapte à tout. Ce qui fait la bonne cuisine, ce sont les bons produits. »

 J’aime le jeu féminin, elles sont arrivées au niveau des hommes, c’est tout aussi passionnant ! 

Le chef a coaché l’équipe d’Effervescence pour qu’elle puisse reproduire ses recettes livrées et réchauffées sur le tournoi. « Ils reproduisent le plat pour 500 ou 600 personnes, alors que nous, nous sortons 80-90 couverts maximum ! Le métier de traiteur est un métier très dur, qui a fait énormément de progrès. Ils sont à moitié déménageurs aussi, car s’il manque une petite cuillère, le repas est loupé ! »
Le chef étoilé sera bien sûr sur place le jour J pour veiller à la bonne marche du repas. Mais aussi en profiter pour revoir sa clientèle strasbourgeoise… Et un match ! « J’aime le jeu féminin, elles sont arrivées au niveau des hommes, c’est tout aussi passionnant ! » S’il a tapé la balle pendant plusieurs années, Marc Haeberlin apprécie désormais le beau jeu derrière son écran de télévision, et immanquablement aux IS !

Christian Dingler
Cookie, version coach de tennis !

Avant le succès qu’on lui connaît de son titre Femme libérée, Christian Dingler fut… prof de tennis ! Une parenthèse de cinq ans dans la carrière de l’artiste strasbourgeois, toujours en pleine tournée du phénomène Stars 80, et toujours aussi dingue de la petite balle jaune !

« J’étais une teigne sur le terrain, mais pas forcément très pédagogue ! », sourit Christian Dingler. Il a tout de même donné cinq ans de cours, dans le Sud de la France d’abord, là où il s’est découvert une passion pour le tennis à la petite trentaine, puis à l’Ill Tennis Club de Strasbourg, au début des années 80. « Cela allait de la pharmacienne qui claquait 25000 balles en trois ans sans jamais réussir à faire un revers, à des filles comme Anne Schwartz, une vraie teigne comme moi, jusqu’aux enfants. Mais ce n’était pas trop mon truc. Ils me voyaient le matin sur le cours en manteau de fourrure en fumant des cigarettes ! Moi ce que j’aimais surtout, c’était la compétition, partir sur les inter-ligues avec mes copains. »

… Et puis Femme libérée passe à la radio

Classé 4.6 – et encore 15.5 à 60 ans – Christian vit d’ailleurs un moment magique en se rendant sur un tournoi à Paris avec ses potes. « On était dans notre DS, et tout d’un coup, j’entends pour la première fois Femme libérée à la radio. Mes copains étaient super fiers, et moi cela m’a fait tout drôle : j’ai compris à cet instant que c’était réel. »
Christian l’entraîneur prend alors le costume de Cookie Dingler et se consacre pleinement à sa carrière musicale. « Je n’avais pas envie de continuer dans le tennis, en revanche je suis toujours capable de passer des nuits devant ma télé pour regarder les matchs de l’Open d’Australie. » Cookie ne manque pas un match de Roland-Garros qu’il trouve toujours aussi « mythique ». « J’ai même joué à Roland-Garros après avoir gagné le tournoi Espérance. Mais bon, sur le Central, les balles allaient deux fois trop vite pour moi ! ».
Aujourd’hui, Cookie apprécie de plus en plus le tennis féminin, « c’est toujours un sacré combat! » Trois fois, il a assisté à des matchs aux Internationaux de Strasbourg. « Mais à chaque fois après le déjeuner et sous la canicule… Il faut que j’y retourne ! » Sans doute cette année après le Stade de France le 18 mai avec ses acolytes de Stars 80 qui fête sa 11e année de tournée et ses quelque 3,5 millions de spectateurs !

Pour suivre l’actu de Cookie Dingler : https://www.cheyenneprod.com/

 

Thierry Laurey
Le coach et la petite balle jaune

Amateur de tennis, joueur à ses heures, l’entraîneur du Racing Club de Strasbourg Alsace (RCSA) Thierry Laurey se rend dès que son emploi du temps le lui permet aux Internationaux de Strasbourg dont il apprécie l’ambiance et la qualité. Le coach s’étonne du coup que les joueuses ne soient pas plus nombreuses à en profiter pour se préparer plus professionnellement avant Roland-Garros…

Dès qu’il le peut, Thierry Laurey aime taper la balle avec des amis ou son staff, ou organiser des petits tournois en stage avec ses joueurs. « Chaque sport a ses spécificités, mais le tennis c’est un sport de footeux en termes de dépenses physiques, de compétition, surtout en double. Après, la Coupe Davis ressemble plus à un sport comme le nôtre, car l’esprit d’équipe est primordial. En simple, les joueurs et les joueuses sont seuls sur le court, quand ça va, c’est parfait, mais si ça ne va pas, il faut avoir les leviers en soi pour rebondir. Le mental est très important. »
S’il n’a jamais fait de compétition, le coach du RCSA aime jouer pour s’amuser, « Je n’ai jamais été un grand joueur, mais l’idée, c’est de me dépenser sur le terrain, de maîtriser les coups pour prendre du plaisir. Le minimum, c’est que la balle passe le filet à chaque fois », sourit-il.

« C’est du grand art ! »

Amateur du beau jeu, Thierry Laurey aime surtout les voir en direct. « En vrai, on se rend compte de la qualité de ces joueurs et joueuses, de l’énergie qu’ils dépensent, de leur concentration, de leur mental… C’est un sport très difficile ! » Jeu féminin ou masculin, l’entraîneur ne fait pas de différence. « Je me suis régalé devant des Navratilova, des Sabatini, des Monica Seles. À ce niveau, il n’y a pas de différence entre le jeu féminin ou masculin, c’est du grand art ! »
À plusieurs reprises, Thierry Laurey s’est rendu aux IS. « J’y vais toujours avec plaisir pour revoir des gens que j’apprécie et regarder quelques échanges. J’aime aller voir d’autres manifestations que le football, comme la SIG, c’est toujours agréable de voir d’autres spectacles. »
Pour Thierry Laurey, les IS mériteraient de devenir encore plus grands. « Ce tournoi de bon niveau devrait être encore plus suivi, commente le coach. Je ne comprends pas que les joueuses ne viennent pas se préparer plus professionnellement sur un tournoi de qualité pour se frotter à leurs adversaires juste avant Roland-Garros. » Voilà qui est dit !

Lauriane Dolt
Le tennis entre puissance et féminité

Si elle se dit piètre joueuse, Lauriane Dolt, coach assistante de Vincent Collet à la SIG, semble assez fascinée par le tennis féminin, l’un des sports qu’elle apprécie le plus de regarder, particulièrement en live… Et aux IS, bien sûr !

Entourée d’un compagnon classé et d’un beau-père entraîneur de tennis, Lauriane Dolt sourit : « J’aime bien jouer, malheureusement je ne suis pas bonne ! Peut-être à cause de ma force et de mon envie de frapper la balle, mais je n’ai pas la technique… Du coup, elle part dans tous les sens ! ».
Pas de quoi l’empêcher de beaucoup apprécier le jeu. « C’est un très beau sport, les filles sont de belles athlètes, mises en valeur par leur tenue… Elles arrivent à transformer le côté masculin et puissant du jeu avec leur féminité. » L’un de ses plus beaux souvenirs s’est déroulé aux Internationaux de Strasbourg. « J’ai été impressionnée par Amélie Mauresmo, elle dégage quelque chose de dingue, elle est charismatique, confie-t-elle. En plus d’avoir un sacré palmarès, elle a fait ses preuves dans le coaching. J’évolue dans un milieu pro très médiatisé, mais je n’ai jamais été impressionnée par les personnes très médiatisées justement. Là, j’ai été bluffée par la sérénité qu’elle dégage. »

Sortir les joueurs de leur routine

Comparé aux sports collectifs comme le basket professionnel où elle évolue depuis douze ans, Lauriane salue la force mentale des joueurs de tennis. « Ok, il y a un coach derrière, mais on se bat uniquement pour soi, on ne peut pas compter sur un coéquipier, la lumière n’est mise que sur une personne, et elle ne doit sa performance qu’à elle-même ! Je ne sais pas si j’en serais capable. »
Si elle aime sortir ses joueurs de leur routine quotidienne, passer du temps à regarder d’autres disciplines – elle les a récemment emmenés en immersion dans un stage de rugby – Lauriane n’a encore jamais utilisé le tennis pour entraîner les basketteurs. « Je leur ai déjà fait faire du badminton pour travailler leurs appuis, mais c’est vrai que le tennis, cela ne m’est jamais venu ! »
On retrouvera Lauriane aux quarts ou aux demies des IS, la coach aimant les matchs à enjeux ! « J’aime rester jusqu’au bout des matchs et ils sont particulièrement disputés aux IS. »