Édito // ST-ART 2018

Partager

À l’heure où Banksy joue avec le marché de l’art contemporain, celui-ci aura battu en 2018 de nouveaux records de transactions.

Ces deux événements peuvent être interprétés diversement selon qu’on se place du côté du spéculateur ou du collectionneur passionné d’art contemporain.
Le premier se frotte les mains d’observer que tout, sur le marché de l’art contemporain (y compris une œuvre partiellement détruite par son auteur), est prétexte à faire monter la cote d’un artiste déjà « bankable ». Le second se demande si tout ça ne dessert finalement pas ce courant artistique dont les plus féroces détracteurs ne laissent pas passer ce genre d’occasions pour fustiger ce qu’ils considèrent comme une simple bulle spéculative dénuée de fond , de créativité et de talent.

C’est dans ce contexte que l’équipe organisatrice de ST-ART a réussi le tour de force d’inviter le musée Picasso de Barcelone à l’occasion de cette édition 2018 de la foire européenne d’art contemporain de Strasbourg.
Elle envoie ainsi, à nouveau, un signe particulièrement fort au marché de l’art en démontrant la filiation évidente entre le grand maître, au statut muséal, et l’art contemporain qui sera exposé à ST-ART par les galeries sélectionnées par le comité artistique de la foire.

Du vernissage du 15 novembre au dimanche 18, Strasbourg accueille donc un événement
important de l’art contemporain et offre une occasion unique aux vingt mille visiteurs attendus, de (re)découvrir des œuvres originales de Picasso, et surtout de devenir eux-mêmes des acteurs du marché de l’art en profitant de la foire pour acquérir une première œuvre ou enrichir leur collection.

Or Norme est fier de pouvoir vous présenter cette deuxième édition hors-série consacrée à ST-ART qui vous permettra de profiter pleinement de l’événement strasbourgeois de ce mois de novembre 2018.

 

à lire également :