Les prix littéraires chez Drouant, un moment de douce folie strasbourgeoise !
À l’annonce, par Frédéric Beigbeder, du nom du lauréat du prix Renaudot 2017, tous les convives de la tablée d’amis invités par Patricia et Antoine Westermann chez Drouant, ont réagi d’un beau « Ouiiiiii » collectif et d’une salve d’applaudissements nourris.
Il faut dire que la proportion de Strasbourgeois présents était appréciable et que ces derniers, dont nous faisions partie, ont su communiquer leur enthousiasme à l’instar de la princesse Hermine de Clermont-Tonnerre qui n’hésita pas à se revendiquer alsacienne pour l’occasion !
Le « roman-vrai » de Olivier Guez
Plus sérieusement, c’est un moment délicieux d’émotion et de joyeuse excitation que nous avons vécu en compagnie d’Olivier Guez, qui, tel un enfant à qui l’on offre le cadeau dont il a toujours rêvé, nous confia dans une interview vidéo (plus de 32 000 vues sur notre page Facebook !) sa joie de voir à quel point « la vie littéraire est importante en France », et nous résumant son sentiment par un « C’est magnifique ! » d’une sincérité si spontanée.
Dans l’excitation du moment on en oublia presque le sujet un peu âpre du « roman-vrai » d’Olivier Guez, La disparition de Josef Mengele, et le fait que le Goncourt, décerné quelques instants plus tôt dans un silence de mort, à Eric Vuillard pour L’ordre du jour, qui décrypte la montée au pouvoir des forces hitlériennes, contribuait à ce que la newsletter TTSO (Time To Sign Off), connue pour son ton décalé, puisse parler d’une « grosse journée pour les nazis ».
Pour notre part, nous vous avions fait partager dès notre numéro de septembre une interview d’Olivier au sujet de son roman que nous avions lu cet été, et dont, modestement, nous avions perçu la qualité sur un sujet vraiment pas facile à traiter. Sans doute une raison supplémentaire pour expliquer notre joie de partager avec l’écrivain strasbourgeois son immense bonheur, un 6 novembre 2017, Chez Drouant.