Paso
« Peindre, c’est mon souffle, c’est ma respiration, c’est ma vie… »
Les toiles de PASO ont été accrochées dans des lieux publics et aux cimaises des galeries et musées les plus en vue de Paris, New-York, Berlin, Londres, Hong-Kong, Cologne, et on en passe… Pour les collectionneurs et galeristes étrangers, son nom résonne fort et s’associe automatiquement aux formidables déchainements de couleurs de ses œuvres. Et pourtant, en grande partie, la France et même l’Alsace le snobent encore. Il serait tant que certains yeux s’ouvrent…
« Poètes, vos papiers ! » hurlait le vieux Ferré sur un ton gestapiste lors de l’une de ses célèbres envolées où il hurlait son besoin de liberté. Aujourd’hui, à cette brutale injonction-là, Paul Albert Klein (80 ans) hésiterait sans doute une demi-seconde pour décider dans quelle poche plonger pour exhiber le bon passeport : le véritable, artistiquement périmé depuis trente ans, ou celui de PASO, ces deux syllabes si chargées émotionnellement. Une demi-seconde, pas plus, puis il exhiberait à la face du gris fonctionnaire le viatique le plus récent, explosant de couleurs… « Je suis PASO, j’ai 80 ans, je vis à Strasbourg et je peins ! Rien d’autre à vous dire, Monsieur l’agent… »
Tant de vies…
Un jeudi midi, fin octobre dernier. Il faut presque faire un effort pour retrouver son chemin dans ce merveilleux petit dédale de ruelles, aujourd’hui pimpantes mais qui furent, il n’y a finalement pas si longtemps encore, les chemins à peine carrossables des maraîchers de La Robertsau. En marchant pour rejoindre le domicile de PASO, le soleil perce timidement et sporadiquement la couche de brume automnale, juste pour nous narguer et nous dire : tu sais, si tu montes à peine deux cent mètres plus haut, je t’explose la tête avec les couleurs de la nature ». Oui, mais voilà, un peu plus loin, quand le grand portail vert s’entrouvrira, on sait que nous attend aussi l’explosion de couleurs des peintures de PASO, celle des mots qu’il prononcera pour se raconter, et, pour tout dire, celle aussi des belles ondes provenant de ce lieu et de ses habitants, déjà ressenties quinze jours plus tôt lors d’une première visite, en compagnie de l’ami Jean Hansmaennel, fou de joie à l’idée de nous présenter, entre deux dédicaces de son superbe livre « Les prisons mobiles », celui qu’il considère comme un génie…
PASO : 80 piges donc, la stature d’un quinquagénaire, l’allure d’un hidalgo aux longs cheveux d’argent domestiqués par un catogan qui tombe impeccablement sur une ample chemise noire, les yeux de braise perçants comme une flèche et un éternel fin sourire à la commissure des lèvres.
PASO qui nous raconte longuement toutes ses vies, tant de vies : « Aussi loin que je me souvienne, j’ai dessiné. Ma mère m’a souvent raconté que je dessinais déjà avant de marcher. Je me souviens bien avoir réalisé mon premier petit tableau, un 8 cm X 8 cm, en 1939, au moment de l’évacuation en Haute Vienne. J’avais donc quatre ans. L’année suivante, c’était ma première BD, dessinée à même la table familiale, qu’il fallait, deux fois par jour, rapidement débarrasser de mes dessins pour qu’on puisse manger. Rien d’autre que dessiner ne m’intéressait, une véritable obsession ! Quand je suis sorti de l’école primaire en 1949, à l’âge de 14 ans, et que j’ai annoncé que je voulais dessiner, devenir un peintre, un artiste, mes parents m’ont dit que ce n’est pas un métier et que j’allais «crever de faim ». Heureusement, un oncle a perçu ma déception et grâce à lui, j’ai pu être présenté au directeur de l’école des Arts Décoratifs de Strasbourg. Quand il a entendu de ma bouche que je voulais passer le concours, il m’a immédiatement rétorqué que ce n’était pas possible. Il fallait être majeur, c’est à dire avoir, à l’époque, vingt-et-un ans. Entendant ça, j’ai fondu en larmes. Au final, il s’est écrié : il veut passer le concours, qu’il le fasse ! Je n’ai pas eu peur face aux autres candidats qui avaient tous entre vingt et un ans et plus ! J’ai dessiné, dessiné… et j’ai été largement retenu parmi les tout premiers. Mais il fallait être majeur pour entrer dans cette école. Je n’ai rien cédé alors il a fallu obtenir mon émancipation. Ce qui fut fait. Ensuite, pendant cinq ans, j’ai dessiné, peint à outrance et avec jubilation, jusqu’à obtenir au bout de 3 ans, mon CAP Arts Graphiques, et en fin d’études le diplôme avec mention et premier prix de la Ville de Strasbourg ! »
Sans reprendre son souffle, PASO raconte la suite. Sans un sou en poche, à pied, puis à vélo, free-lance, le jeune Paul Albert Klein exécute quotidiennement les portraits des consommateurs dans les bistrots, parvient à faire un tout petit peu d’argent en illustrant toutes sortes de livres dont des livres scolaires des éditions Istra, des almanachs, des revues… Il s’aventure dans le dessin animé en court-métrage (35mm). En 1955, il part pour trois ans en Algérie : « J’ai servi la Nation… » dit-il sobrement aujourd’hui. C’était la guerre, et un instant on perçoit un voile qui traverse ses yeux. Ca n’a pas dû être drôle tous les jours… « Je n’ai cependant pas abandonné le dessin ; mon carnet de croquis toujours en poche, je n’ai cessé de caricaturer la vie de mon régiment ; j’ai même réalisé une immense fresque sur les murs du mess… » se souvient-il.
A son retour, il fonde une première société rue des Grandes Arcades à Strasbourg. Il illustre des magazines et des revues, des agendas, des calendriers. Puis c’est la pub dans tous les domaines qui s’empare de lui, ainsi que la photographie de mode. Il créée un plateau de tournage, et une photothèque documentaire et historique. « Je possède encore des milliers de photos documentaires anciennes et historiques sur les villes et villages alsaciens, les coutumes, les paysages, l’industrie et aussi de la période de la guerre de 1939 à 1945 » précise-t-il.
Une époque durant laquelle il ne cesse d’innover, se spécialisant à un moment dans l’édition de visuels très grands formats, pour la télévision et les salles de spectacle, dont celle du TNS à Strasbourg. Il réalise de grandes expositions d’art et d’histoire de l’Alsace, hors les musées comme « Strasbourg, il y a deux siècles », dans le nouveau siège du CIAL, avec édition d’un ouvrage d’art. « J’obtenais l’autorisation de sortir des pièces importantes des musées pour les présenter dans un autre lieu » se souvient-il. Imaginatif et innovant en diable, il créée les plans d’orientation touristique de ville à travers toute la France : « Mon frère et un de ses fils continuent encore cette activité » raconte-t-il fièrement. PASO ira même jusqu’à créer les tout premiers abribus publicitaires mais aussi un grand labo photo, une imprimerie et une maison d’édition, intégrés dans une structure unique dans la région.
Au beau milieu de ce maelstrom où le business le dispute à la création graphique, un moment d’exception : le mariage avec Sonia. Un couple lumineux se forme, une alchimie précieuse voit le jour, un autre chemin apparaît. « En 1985, j’abandonne tout. Je veux vivre autre chose. Je m’échappe avec mon épouse en Chine, sans rien dire à personne. J’en avais assez d’ici, j’en avais assez du business, je voulais partir pour oublier tout ça. Avec Sonia, nous avons été en errance pendant un mois et demi, une fabuleuse expérience car nous avons fréquenté tous les ateliers d’artistes que nous rencontrions : toute cette concentration, ce cérémonial autour du grand papier blanc et, tout à coup, cette dextérité de la main qui manie le pinceau, cette précision remarquable du trait, cette main levée qui trace sans le moindre arrêt ni la moindre hésitation un trait en continu. Cela m’a bouleversé ! A notre retour, c’était définitivement décidé, j’allais me consacrer à cent pour cent à la peinture. J’ai tout laissé à mon frère, j’ai retrouvé des jobs au personnel dont je devais me séparer, je les ai tous recasés ailleurs et j’ai tourné la page ! »
Une renaissance
Paul Albert Klein décide donc de renaître sous le nom de PASO ! PA (les deux premières lettres de Paul) et SO (pour Sonia). La signature de l’amour…
Le peintre a cinquante ans, et un des galeristes dont il force littéralement la porte du côté de la Bastille à Paris le lui rappelle crûment : « Vous avez un catalogue ? Non. Vous peignez depuis combien de temps ? Depuis aujourd’hui… » Juste avant de le reconduire à la porte, il ajoutera : « Monsieur, quand on n’est pas connu à cinquante ans, on ne le sera jamais ! »
Il en aurait fallu plus pour décourager PASO. La chance (mais la chance, évidemment, n’existe pas…) se présentera quelques mois plus tard à la gare de Strasbourg. Un couple cherche son chemin. « Je peux vous aider ? » demande le néo-peintre inconnu. Un peu plus tard, autour d’un café dans un rade de la rue du maire Kuss, les langues se délient quand la femme, d’origine crètoise, dit qu’elle est artiste. PASO parle de sa peinture naissante. L’homme possède une petite galerie à Stuttgart. « J’ai un artiste qui me fait défaut, vous voulez exposer ? » Que répond PASO ? Oui, pardi ! Et, illico, il réalise les petits tableaux qui convenaient pour le lieu. Cinq seront exposés et à peine quelques jours après le vernissage, une toile sera vendue. Pas à n’importe qui : au conservateur du Musée d’Art Moderne de Stuttgart ! Immédiatement, c’est la ruée de la presse locale. Sans même lui laisser le temps de souffler, le bouche-à-oreille des réseaux artistiques d’outre-Rhin se met au diaPASOn : une galeriste s’apprête à ouvrir un lieu à New-York pour n’exposer que les seules oeuvres de PASO. Et tout s’enchaîne ensuite très vite : lors d’une expo à Hambourg, c’est Peter Ludwig, le pape de l’art contemporain allemand de l’époque, qui repère le travail de PASO et décide de l’exposer dans sa « Neue Galerie Sammlung Ludwig » à Aix-la-Chapelle. « C’était un moment formidable » se souvient-il, « il y avait cinq journalistes à la conférence de presse et les questions fusaient de partout. Le soir, j’ai repensé au galeriste de la Bastille qui m’avait dit qu’il fallait au moins vingt ans à un peintre pour se faire connaître. Trois auront suffi ! »
Trois décades prodigieuses
« L’homme est au cœur de tout » souffle PASO alors qu’on l’invite à parler de sa peinture. « Quand je décide de peindre, au moment même où je marche sur chaque dalle de l’allée qui mène à mon atelier au fond du jardin, même aujourd’hui je me demande encore si ça va fonctionner… Je n’en suis jamais sûr et je ressens le trac, comme un comédien. Je rentre dans l’atelier, je ferme la porte. J’allume quelques bougies, créant une pénombre. Je peins dans la pénombre des bougies car dans le « noir », la main n’est plus influencée par l’œil qui, lui, cherche la perfection, la divine proportion du corps humain, en référence au dessin académique. Ma peinture vient de mon for intérieur, de mon centre vital, c’est « un regard corporel ».
Le silence… Plus rien n’existe. Mais je sens, je sens… J’installe doucement la toile. Cette grande surface blanche ! Le blanc me provoque et je vois déjà l’œuvre. Puis, ça part, je ne sais pas trop comment, c’est soudain. Je prends une couleur et je casse le blanc ! Je peins sans esquisses, de façon rapide et spontanée avec le rituel asiatique qui m’avait profondément marqué lors de mon voyage en Chine.
Tout se résume avec le premier trait, tout est déjà là. Un trait, puis un autre, et encore un autre… Il faut d’abord détruire pour reconstruire, mourir pour revivre ! A un certain moment, c’est le chaos, alors je remets de l’ordre, je range le tout, puis soudain, j’arrête, juste au bon moment ! Pas trop tard, sinon c’est mort. C’est l’instant T, je sais quand la toile est terminée ! Puis je rallume la lumière et là, à ce moment, ce n’est déjà plus moi qui ait réalisé l’œuvre. Ce que je découvre en pleine lumière, c’est ce qu’ « il » a fait.
La peinture est plus importante que l’artiste… Et je pense déjà la suivante. Car je peins comme un fou : pour mes quatre-vingt ans, j’ai réalisé quatre-vingt toiles, dont quarante monumentales. Alignées l’une contre l’autre, elles font 130 mètres de long ! Ces quarantes toiles monumentales, je les ai peintes de fin octobre à mi-janvier… »
La monographie de PASO, éditée en 2013, donne quelques précieuses clés pour appréhender les centaines d’œuvres nées lors des trois décades prodigieuses qui ont succédé à l’éclipse de Paul Albert Klein. C’est passionnant, mais ce n’est rien face à ce que nos yeux perçoivent devant les toiles, face aux vibrations qui en émanent et à ce qui remue nos sens. Car PASO déploie un véritable langage pictural, à grands coups de larges bandes de couleurs fabriquées selon sa propre alchimie , souvent appliquées par un outil ingénieux qu’il a fini par créer de toutes pièces et sur lequel il souhaite rester discret (mais il existe, nous le savons puisque il a eu la superbe attention de nous le faire essayer et… c’était magique !).
Devant une toile de PASO, on perçoit toujours distinctement, entre bandes entremêlées, arcs élégants et courbes interminables, courant à travers les explosions de couleurs, l’empreinte du geste magistral lors de la sublime inspiration initiale, celle qui « casse le blanc », et cet Homme qu’il met au centre de sa peinture.
« Oui, L’Homme est au centre de ma philosophie et de ma peinture . Je pense que c’est important de le redire » insiste-t-il. « Mon art n’est pas que pour l’art, il est pour l’Homme ». « L’Homme est mon sujet préféré. Je prends son image, en retour je lui donne l’image que je me fais de lui ».
C’est une peinture souvent rageuse et qui fascine, car elle réussit toujours à s’emparer de vous, au moment même où vos yeux commencent à peine à la découvrir et elle ne vous lâche plus. Ce n’est d’ailleurs sûrement pas un hasard si beaucoup de ses œuvres peuvent se lire un peu dans tous les sens. Dans ce cas, même la signature n’oriente plus…
« Tant que tu crées, tu es debout ! »
Plus de deux heures après le début de l’entretien, une rupture soudaine. « C’est ma dernière ligne droite » dit tranquillement PASO. « Je veux rester libre jusqu’au bout, continuer à ne pas m’enfermer par moi-même et ne pas me laisser enfermer. Et puis, je veux continuer à peindre et encore à peindre. Celui-là, là-haut, il faut qu’il m’accorde encore du temps, j’ai encore tant à faire. Peindre, c’est respirer, c’est merveilleux, c’est ma vie. Sans liberté, on n’arrive à rien. Et il faut se battre tout le temps pour la conserver car tu ne peux créer que si tu te sens libre, que si tu cultives le doute et que tu restes humble. La certitude n’a jamais engendré une quelconque œuvre. Tant que tu crées, tu es debout… »
Et PASO de se souvenir avec une grande émotion de Sonia, terrassée par la maladir en 1998 : « En pleine liberté, j’ai été immensément heureux avec mon épouse, on était main dans la main, PA-SO c’était du cinquante-cinquante. A deux, on a représenté une sacrée force. J’ai accompagné Sonia jusqu’à son dernier souffle. Quand elle est partie, j’ai vécu des moments d’une douleur extrême… »
Ce que l’homme accablé de chagrin et perdu au fond de sa douleur n’a alors pas remarqué, c’est cette femme discrète, la secrétaire du professeur chef de service qui écoutait déjà depuis quelques temps son patron lui parler de ce PASO et de son talent génial, de son art. Elle-même alors « un peu artiste » comme elle le dit joliment aujourd’hui, Helga savait qu’elle avait une grande sensibilité artistique. « C’est l’art qui m’a permis de remonter la pente d’une autre épreuve » dit-elle.
Au moment où PASO arrivait à l’hôpital, aucun de ces deux êtres ne pouvait alors deviner que leurs chemins se croiseraient « un jour où PASO avait décidé de sortir de son atelier… » sourit Helga.
Ils ne se sont plus quittés depuis et sont mariés. Aujourd’hui, Helga veille sur PASO avec une touchante et permanente attention mais elle est également très active à ses côtés et une dynamique à deux a jailli à nouveau. Elle contribue à tous les événements allant de la donation, à la création du musée, la réalisation de l’ouvrage, la rétrospective, l’organisation des expositions, etc.
Quelquefois elle râle car elle n’a pas assez « de temps pour elle, pour peindre elle aussi » mais cela ne dure jamais plus d’une ou deux secondes. Elle pose sur lui des yeux remplis d’admiration et d’amour.
Et PASO la regarde avec les mêmes yeux…
Photos : Médiapresse – Collection PASO.
DRUSENHEIM
L’enfant du pays a son musée
PASO le dit sans trop s’attarder : « Il a fallu de l’opiniâtreté et du courage à Jacky Keller, le maire de Drusenheim, et son conseil municipal pour que le Pôle culturel de sa ville intègre le musée PASO… »
Inauguré au printemps 2013, le bâtiment est splendide et 300 de ses 2600 m2 sont dédiés aux espaces du Musée PASO, l’expo permanente des œuvres de l’enfant du pays qui s’insère dans de somptueux volumes et une grande salle destinée à l’accueil des expos temporaires.
PASO a longtemps été sollicité par une grande banque allemande pour qu’il accepte de créer son musée sur les friches d’anciennes aciéries, en Sarre. Un projet qui a avorté car la couleur politique du Land a changé lors d’une élection.. D’autres projets de Musée PASO ont failli voir le jour à Darmstadt ou encore Francfort. « J’ai réfléchi » confie PASO. « Je suis né en Alsace, à Drusenheim, mon village du bord du Rhin et cela m’a incité à refuser l’Allemagne, le privé et ses beaux budgets et à privilégier mon village natal, pour le faire rayonner dans la région et au-delà des frontières. Dans l’acte de donation j’ai voulu que soit stipulée la phrase suivante : « Et comme celui qui donne son corps à la science, il transmet l’œuvre de son esprit pour témoigner sa gratitude à sa ville natale, désormais valorisée d’une nouvelle dimension artistique, phare de l’avenir culturel du canton « en pensant bien sûr aussi aux retombées économiques pour Drusenheim.
Il a fallu huit ans pour que le projet aboutisse ici ! Ce fut un long chemin. Donner à une commune, c’est tout sauf évident. Il m’a fallu écrire des centaines de pages de projets car l’enjeu ne concernait pas seulement le don de mes œuvres : il fallait que le lieu permette aussi de valoriser les nouvelles générations d’artistes, qu’il leur serve de tremplin. Il était également impératif que la population du village soit associée au projet, qu’elle adhère aux vertus de l’art et de la culture, ce fantastique lien social. Il n’y a pas d’art sans hommes mais pas d’homme sans art » souffle le peintre qui a ainsi fait, en 2012 la donation de 700 de ses œuvres, dont 400 peintures.
Musée PASO au Pôle Culturel de Drusenheim (à 31 km au nord-est de Strasbourg)
Ouvert :
mardi: 14 h à 19h30
mercredi: 10h à 12h et 14h à 19h30
jeudi : 14 h à 18 h
vendredi: 14h à 19h30
samedi: 9h30 à 12h30.