Sommes-nous tous des bons coups ? I La Chronique d’Aurèle in the City

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Sommes-nous tous des bons coups ?
(Janvier 2021)

 

Cette chronique, ce n’est pas la première fois que je l’écris. Il en existe déjà une interprétation qui finalement ne vivra pas. Reprise version 2 donc, d’un sentiment qui a traversé mon esprit plus d’une fois et celui de beaucoup d’entre nous à de très nombreuses occasions, ai-je cru deviner…

Mais soyons honnête, le titre initial n’était pas non plus celui-là mais :

« Sommes-nous toutes des bons coups ? ».

Changement de position en septembre 2020 après une discussion enthousiaste & des coupettes à débordement sur une des magnifiques terrasses cachées dont Strasbourg témoigne quand ma copine Mamele n’a pas hésité pas à me reprendre fermement sur l’intitulé : pourquoi ne s’agirait-il que des femmes ? Pourquoi s’interroger uniquement sur nous, sexe soi-disant faible mais au final, et pas seulement en apparence, tellement puissant ? Mais oui, pourquoi s’arrêter à de telles considérations ? Évidemment, comment ai-je pu en arriver à cette réduction si éloignée de mon tempérament dont la réputation semble relativement acquise… ?

Cette introduction énoncée, me voilà embarquée dans une réflexion qui a très vite engagé une réponse particulièrement spontanée de la part de mes amis, hommes et femmes confondus. Sans appel : NON !

J’avoue (décidément, c’est la chronique des confidences !) avoir été un peu étonnée, imaginant davantage de sensibilité. Mon côté légèrement romantico, quelque chose aurait-il pris le dessus sur mes pensées ou s’agit-il tout simplement d’une fausse réalité arrangeante ?

Si mes premières idées allaient davantage vers des considérations teintées de délicatesse, elles ont vite été mises à mal par une panoplie d’arguments aussi intimes qu’assez explicites. Nous ne serions donc pas tous de bons coups, loin de là, entre expérience dévoilée précisément et ressenti une fois encore sans appel.

Mais en fait, c’est quoi un bon coup ? Un corps à corps comme sur un ring de boxe ? Un tour de passe-passe entre désir personnel et purement égoïste ? Un instant T où les deux ne font qu’un comme dans les contes de fée ? Peut-on prendre son pied avec tous ses partenaires ? Peut-on faire plaisir à chacun d’entre eux ? Nous donnent-ils tous du plaisir ?

Je laisse à chacun sa propre définition, entre souvenir mémorable voire nostalgique, alignement des planètes et ascension au 7e ciel le temps d’une montée en ascenseur au 163e étage de La Burj Khalifa. Finalement, nous avons tous nos critères, nos repères, notre avis très personnel sur la question.

Il n’empêche, il apparait que la notion de COMPATIBILITÉ soit insistante. Comme dirait Barbara, on en (re)vient toujours à cette forme d’harmonie et de concordance à un moment donné. D’ailleurs, (encore un aveu !) cette nouvelle pourrait être co-signée, ma copine n’étant pas tout à fait étrangère à quelques-unes des idées développées ici, tout comme mon amoureux de mari.

Question de fréquence (encore cette histoire de MMS), de durée, de contexte ?

Est-ce différent quand la relation est éphémère ? Qu’en est-il quand l’histoire devient un vrai chemin de vie ? En partant du principe qu’un bon coup est la rencontre charnelle de deux personnes prédisposées qui ont envie de se faire du bien, beaucoup de bien, la satisfaction jouissive est-elle toujours autant aboutie une fois le couple devenu famille, tiraillé entre préoccupations professionnelles et quotidien tenace ?

 

Je ne vous dirai pas tout ce que Barbara et Monsieur Je ne sais pas m’ont confié mais j’en retiendrai l’essentiel :

  • Malgré une prédétermination certaine, l’alchimie ne semble pas fonctionner à chaque coup…
  • Axelle Red recadre largement les choses : « 24h dans une journée (…) et toujours pas de temps pour nous »
  • Un bon coup reste un bon coup quels que soient le moment et la fréquence
  • Aimer c’est entre autres (se) respecter