EDITO // Terriennes
Woman IS the winner !
Voilà assurément le gimmick de ce printemps strasbourgeois, qui, comme chaque année, accueille l’événement majeur du tennis féminin français. Mais il s’agit là, on l’aura compris, d’une assertion qui, évidemment, va bien au-delà du sport, et pourtant…
Alors que nous évoquions dans notre édito de Terriennes 2018 la légende de Billie Jean King, inspiratrice, fondatrice et première présidente de la Women Tennis Association (WTA) créée en 1972, voilà que Denis Naegelen, dans l’interview qu’il accorde à Jean-Luc Fournier dans Terriennes 2019 (déjà le 3ème numéro hors-série d’Or Norme réalisé pour les IS !), évoque l’invitation qu’il lui a faite de venir prochainement honorer de sa présence le beau tournoi strabourgeois, « … ce serait magique » précise-t-il, « elle pourrait être reçue au Parlement Européen, on parlerait avec elle des Droits de l’Homme. Ce serait formidable, non ? …»
Il faut rendre hommage à Denis, depuis 10 ans (déjà !) à la tête des Internationaux de Strasbourg, pour avoir justement su les transformer, non seulement en les faisant grandir en tant qu’événement sportif, mais également en un rendez-vous incontournable de l’agenda de la capitale européenne.
Pour réaliser cet exploit, l’ancien tennisman a compris qu’il fallait avant tout que le tournoi repose sur des valeurs authentiques et universelles qui deviennent le socle sur lequel tous les intervenants, des joueuses aux sponsors, des spectateurs aux collaborateurs et bénévoles, puissent se repérer et se reconnaître.
C’est ainsi que le sport, bien sûr, mais aussi la condition et les droits des femmes, et enfin l’écoresponsabilité sont devenus l’ADN revendiqué haut et fort par les IS. Et c’est sans doute pourquoi, cette année encore, les strasbourgeois, fans de tennis ou pas, sont fiers et impatients que cette belle semaine commence.
Avec les IS, on peut dire aussi « Strasbourg IS the winner ! ».