L’Equateur : suivre son rêve, un voyage vers soi

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Les villes historiques : le commencement d’un rêve

Ce voyage en Équateur a débuté quelques jours avant le départ. Le 20 mars, je co-animais un film débat « Qu’est-ce que le bonheur pour vous ? » Le bonheur n’est pas à l’extérieur de nous mais bien au fond de notre être. Se vivre pleinement, se réaliser, être en accord avec ses besoins, ses envies, ses valeurs, ses aspirations et ses rêves. Ce qui m’anime est le partage avec d’autres cultures. L’un de mes rêves était de partir en Amérique du Sud. Je sentais que cela serait bien plus qu’un simple voyage de découverte d’un pays et sa culture. Un voyage également à l’intérieur de soi.

Le 22 mars malgré les grèves, décollage vers Quito. Capitale de l’Équateur perchée à 2800 m, entourée par des volcans qui s’élèvent à 4790 m. J’avais choisi un appartement dans le Nuevo Centro, plus spacieux, plus moderne et avec une vue imprenable sur Quito. Mon hôte avait préparé des tisanes de coca pour le mal des montagnes. Le lendemain, découverte de Quito classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ville vivante, où Equatoriens des villes se mêlent aux peuples des montagnes en habits traditionnels.

Sentir le pouls de la ville, de la culture

J’ai tout de suite été touchée par les regards bienveillants, les sourires, la vie simple et joyeuse qui semblait se vivre à chaque coin de rue. En arpentant la ville à la découverte de ses églises baroques, palais rococo et maisons hispaniques, j’ai aimé me perdre dans les ruelles pavées et me laisser surprendre par la vie de la rue. Ces instants magiques où des amis se rencontrent, ces marchands de rue apostrophant les passants ; courir se mettre à l’abri, la pluie venue. M’arrêter et contempler. Sentir
le pouls de la ville, de la culture. Déjeuner dans un restaurant local où seuls les Equatoriens occupaient les tables. Tout était vivant et animé. Je sentais déjà cette joie du voyage et de la découverte de l’autre pétiller dans tout mon être.

Samedi, envol vers Cuenca, au sud-est de l’Équateur, pour rejoindre le groupe avec lequel j’allais séjourner chez un Chaman Shuar. Cuenca, joyau colonial classé au Patrimoine mondial, s’élève à 2550 m.

J’ai été enchantée par l’atmosphère pré-Pâques qui y régnait. Marché aux fleurs pour les offrandes et cérémonies, les peuples autochtones venus vendre fruits-légumes, bois de Palo-Santo. M’asseoir et discuter avec eux, aider un marchand à vendre ses petits pains. Observer la vie grouillante du parc devant la Cathédrale de marbre avec ses clochers bleus, quelques pas de danse avec les jeunes qui se réunissent. Moments joyeux et authentiques qui annonçaient la richesse de la suite du voyage.