Nawelle’K : La p’tite bombe !

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L’artiste aux multiples influences Nawelle’K vient de sortir son premier clip « Is it love ». Un univers à l’image de l’autodidacte de 26 ans, pétillant, coloré, et empli de doutes… vite balayés par la musique.

La pop, le reggae, le R’n’B, le jazz. La musique de l’auteure, interprète et compositeur Nawelle’K se nourrit de tous les styles de musique. « Je n’ai pas d’univers propre. Dan (le compositeur canadien Daniel Berthiaume, ndlr) me dit qu’on ne peut pas faire ça, et finalement on y arrive ! J’aimerais que chacun puisse s’identifier dans ma musique. »
Sa rencontre avec Daniel Berthiaume a été déterminante dans le lancement de la carrière de la jeune femme de 26 ans. Comme une révélation. « Mon ancien boss parisien me l’a présenté. On s’est un peu regardés en chiens de faïence. Moi je le trouvais vieux. Lui, l’auteur-compositeur aux multiples prix de l’équivalent des Victoires de la musique au Canada, se demandait qui j’étais. Finalement, on a eu une alchimie de dingue ! Il m’a dit, pour demain matin, tu me fais un truc à la guitare. Notre premier morceau « Without Colors » est né. »

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Devant 70 000 personnes au Champ de Mars

C’est aussi avec lui que Nawelle a sorti l’hymne pour les 70 ans du Secours populaire français en août 2015, qu’elle interprétera deux jours plus tard devant 70 000 personnes au Champ de Mars. « C’était dingue ! Dans ma loge, on était réuni avec une quinzaine de potes, les autres artistes n’en revenaient pas. J’ai ouvert le concert puis notre morceau passait en boucle toute la journée. Un moment fort. »
Très entourée et soutenue par ses amis et sa famille, Nawelle y puise sa force. Son oncle lui a offert sa première guitare quand elle était en seconde au lycée, alors qu’elle ne s’en sentait pas capable. « Je lui disais, « Mais non, mes mains sont trop petites ! » Et finalement, j’ai appris à jouer en regardant Youtube. » Plus tard, lorsqu’elle débarque à Strasbourg en 2014, la jeune femme est poussée par ses amis de promo de l’Ecole de communication de Strasbourg. « Ils ont ressorti une reprise que j’avais faite de Foster the People, « Pumped up pick », sur Facebook. Et cela a super bien pris… »
Pudique et réservée, Nawelle commence à comprendre qu’elle a un potentiel. Bercée depuis son enfance sur les sons de Bob Marley, Manu Chao ou Bob Dylan, la jeune femme originaire de Forbach a dû travailler dur pour prendre confiance en elle. « Je n’osais même pas chanter devant ma mère quand j’étais jeune ! Elle me disait « Mais arrête de chanter bêtement, chante vraiment ! » »
De rencontres en rencontres, de sollicitations en sollicitations, d’encouragements en encouragements, Nawelle se libère. « Quand j’ai fait la première partie de Vianney aux Aviateurs en 2016, et qu’il m’a lancé « C’est top ! », je me suis dit que cela devenait un peu réel. » Encore introvertie sur scène, Nawelle prend alors des cours d’improvisation, de scène et de chant avec Nathalie Bonnaud, coach de la Nouvelle Star. « Elle m’a bien décoincée ! Aujourd’hui je prends un plaisir fou sur scène, alors qu’avant j’avais peur d’être jugée, j’étais repliée sur moi-même. Maintenant j’emmène le public, je fais des blagues entre deux morceaux. C’est cool d’avoir des gens qui croient en toi, cela m’a donné une énergie positive. »
Plus que le Champ de mars, plus que sa rencontre avec Vianney, plus que son concert aux Arènes de Metz, Nawelle retient sa prestation sous le chapiteau de Strasbourg mon amour en février dernier. « Je n’avais plus aucun complexe, je me suis éclatée ! L’équipe que j’ai, ce sont mes amis, c’est stimulant. »

Un clip en famille et entre amis

C’est d’ailleurs avec ses amis qu’elle a écrit le script de son clip « Love is all » à découvrir sur Youtube, Facebook et sur son site nawellek.com. « C’était un jour où j’étais vraiment dans le bad. Dans ce métier, parfois tu as de bonnes nouvelles, parfois des mauvaises. Là je me demandais « Pourquoi fais-tu de la musique ? » Mon ami Olivier qui a ouvert sa boite de production et Selim, animateur radio à Paris, m’ont dit : « Il faut montrer ce contraste entre les moments down et la musique qui te rend heureux. » On a écrit le script en 1h30. »
En avril, Nawelle s’entoure de ses amis et de sa famille pour tourner le clip entre Forbach et Strasbourg. « Je voulais que tous ceux que j’aime s’éclatent ! Même si cela ne marche pas, j’aurai un super souvenir », confie-t-elle ses yeux en amande brillants. La jolie brunette à l’éternel bonnet ou casquette vissés sur la tête telle une protection, s’émeut encore d’avoir des images immortalisées de son grand-père, de sa maman, de son père, dans ce premier clip. « Ma grand-mère a refusé, elle ne voulait pas se voir, cela m’attriste un peu. Je suis très proche de ma famille qui me soutient aujourd’hui à 100% alors que lorsque j’ai été diplômée et que j’ai dit « Je veux être chanteuse », ma grand-mère m’a rétorqué : « Mais ce n’est pas un métier ça ! »
Ce mois de juin s’annonce prometteur pour Nawelle, avec un EP de cinq titres bouclés qu’elle et Dan s’apprêtent à présenter aux maisons de disque. « Mon souhait le plus cher c’est que ça marche. Que Dan, ce monstre de la musique, une vraie star au Canada qui a connu quelques déconvenues liées à ses droits, puisse construire son garage et avoir la belle vie qu’il mérite. »
Une bien belle personne que ce petit bout de femme !..

www.nawellek.com et page Facebook

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